Voici une liste des affections dentaires les plus fréquentes :
Les surdents sont l’anomalie dentaire acquise la plus fréquente chez le cheval. Ce sont des pointes d’émail résistantes qui se forment le long des joues sur les arcades dentaires supérieures et le long de la langue sur les arcades dentaires inférieures. Elles peuvent créer des blessures au niveau des joues, de la langue et de la muqueuse palatine. Leur apparition est causée par le fait que les tables dentaires maxillaires sont 30% plus larges que les tables dentaires mandibulaires.
Le tartre est une minéralisation de la plaque dentaire. Il est principalement présent au niveau des canines et sur la face externe des incisives. Le plus souvent bénin, il peut cependant causer l’apparition de pathologies plus sévères telles que des parodontopathies ou des caries.
La rétention de coiffes correspond à une persistance des dents lactéales qui perturbe la croissance des dents définitives. Cela peut notamment engendrer des kystes d’éruption ou perturber l’alignement des dents définitives. La chute des dents de lait intervient généralement entre 2 ans et demi et 4 ans et demi. En cas de rétention il sera nécessaire d’avulser la dent lactéale afin de permettre à la dent définitive de pousser correctement.
La dent de loup n’est pas présente chez tous les chevaux; elle est un vestige de l’évolution. Elle correspond à la première prémolaire mais possède une taille bien moindre et ne possède pas de rôle dans la mastication des aliments. Elle se situe sur la partie distale des barres au niveau de l’emplacement du mors. Elle n’est pas à proprement parler une pathologie pour le cheval. Cependant elle devra être avulsée dès lors que le cheval est monté avec un mors afin de lui éviter les douleurs causées par la répétition des contacts entre le mors et la dent de loup. On l’appelle dent de loup lorsqu’elle se situe sur la mâchoire supérieure ou dent de cochon lorsqu’elle se situe sur la mâchoire inférieure.